Chili, île de Pâques octobre 2015
Par ses grands espaces, sa nature préservée, ses villes au charme colonial le Chili est réellement un pays extraordinaire à découvrir, quelles diversités de paysages rencontrées pendant ces deux semaines.
Bande de terre longue de 4 300 kilomètres, ce pays d’Amérique du Sud, à la géographie spectaculaire, s’étire tout en longueur du Pérou jusqu’au Cap Horn.
Mais ne sous-estimez pas les distances !…Pour visiter ce vaste pays, du désert d’Atacama à la Patagonie, sans oublier l’île de Pâques, il nous a fallu dix vols (dont six intérieurs) soit 52h, plus une trentaine d’heures d’attente et de formalités dans les aéroports. Ajouter à cela les nombreuses heures de bus et de bateau sans oublier la marche à pied.
Ancienne colonie espagnole, le Chili gagna son indépendance en 1818 après plusieurs années de lutte armée. Son histoire récente fut également mouvementée, notamment en 1973, lors du coup d’état mené par le général Pinochet.
Départ de Bordeaux début octobre, direction Santiago via Madrid. Après un long vol et le survol de paysages magnifiques nous arrivons à l’aéroport Arturo Merino Benitez où nous attend notre guide. Mais pas de repos et une bonne douche, non, nous enchainons toute une journée de découverte de la ville de Santiago située juste aux pieds de la Cordillère des Andes.
Visite avec un passage par le champ de courses puis découverte du musée des arts précolombiens considéré comme le plus complet de toute l’Amérique du sud. Ensuite nous découvrons la «place d’Armes» véritable cœur historique de Santiago avec sa cathédrale de style baroque et néo-classique.
Sur son cheval de l’autre côté de la place, la statue de Pedro de Valdivia, conquistador espagnol, qui fonda la ville de Santiago en 1541.
Des dizaines de cireurs de chaussures nous surprennent.
Le très bon déjeuner au «Galéon» reste un souvenir inoubliable pour tous. Il se situe juste à côté du marché central avec ses immenses voûtes en fer forgé datant de 1872 et ses nombreux étals de poissons et de fruits de mer.
Santiago compte plusieurs «cerros» petites collines aménagées en parcs.
Le funiculaire nous hisse à 350 mètres au sommet du «cerro San Cristobal», en haut nous bénéficions d’une vue superbe de la capitale. Comme vous pouvez le voir sur les photos, ce funiculaire inauguré en 1925 ne possède qu’une seule voie, les deux cabines se croisent au milieu du parcours.
Visite en bus des quartiers résidentiels et direction notre hôtel ; inutile de dire que nous sommes fatigués et qu’il n’est pas question de faire du Santiago by night comme je l’avais prévu.
Après une nuit réparatrice, direction le mythique port de pêche de Valparaiso (qui signifie «Vallée du paradis») en passant par la vallée fruitière de Curacavi et viticole de Casablanca qui produit un très bon vin blanc. Valparaiso a été au 19 ème siècle le premier et le plus important port marchand sur les routes maritimes de la cote pacifique de l’Amérique du sud. Elles reliaient les océans Pacifique et Atlantique par le détroit de Magellan. Valparaiso a connu gloire et prospérité jusqu’en 1914. L’ouverture du canal de Panama a mis fin à sa croissance. Valparaiso reste un important port du Chili mais sans comparaison avec son activité passée. La ville de Valparaiso étonne par son mélange de richesse et de grande pauvreté, son dédale d’escaliers et de ruelles entre les bâtisses coloniales.
La ville est bâtie sur deux niveaux, la partie basse de la ville près du port et les 44 collines «cerros» qui concentrent à elles seules 97 % des habitants. Ces «cerros» aux pentes très abruptes qui peuvent avoisiner les 45°. Vers la fin du 19 ème siècle sont construits les premiers funiculaires, frissons garantis mais vue superbe lorsque nous arrivons en haut et que nous découvrons la vue magnifique sur le port et la ville. Ces ascenseurs demeurent le principal mode de transport dans les collines.
Valparaiso c’est une ville en technicolor avec ses fresques murales et ses maisons toutes différentes par leurs couleurs et leurs architectures. Une autre caractéristique de la ville ses nombreux tags, ces tags portent un message politique ou social. C’est là, sur ces hauteurs, que l’on trouve ce qui fait la particularité de la ville : ses maisons de tôles colorées. Chaque rue offre une ambiance propre. Valparaiso le bonheur des photographes et le désespoir des cyclistes !!! … avec ses marches et ses pavés partout. Impossible de venir à Valparaiso sans visiter la Sebastania, l’une des quatre maisons de Pablo Neruda, maison de quatre étages ; depuis le bureau situé au dernier étage nous avons une vue superbe sur la ville et le port. En ressortant certains d’entre nous ont pu admirer le musée des maisons de poupées. Déjeuner sur le port face à son activité.
Ensuite nous visitons la ville basse à pied : la place Sotomayor où se dresse l’imposant monument aux héros de la bataille d’Iquique au cours de la Guerre du Pacifique (1879-1883). Cette place est entourée des bâtiments officiels dont ceux de l’état major de la marine ; la place de la Victoire et sa cathédrale et la place Simon Bolivar et sa fontaine en bronze. Nous quittons Valparaiso en direction de Vina del Mar la station balnéaire la plus célèbre du Chili avec son immense plage et ses splendides demeures de style victorien. Premier contact avec les moais dans le parc de la Quinta Vergara.
Réveil de bonne heure, premier vol intérieur en direction de Calama, puis en bus vers l’oasis de San Pedro. San Pedro un charmant petit village perdu au beau milieu du désert d’Atacama à 2400m d’altitude. Il est entouré de montagnes dont certaines pointent leur nez à plus de 5000 mètres d’altitude. Ici pas d’immeubles, les maisons sont en adobe (mélange de terre et de paille) et les ruelles en terre bordées d’agences de voyages, San Pedro est l’épicentre touristique de toute la région. En arpentant ces ruelles j’ai l’impression d’être dans un décor de western. Comment ne pas apprécier le calme de la petite place et s’asseoir quelques minutes face à l’église coloniale toute blanche construite en 1641. Balade shopping pour tous. Déjeuner dans un restaurant typique le Ckunna, puis départ vers les paysages saisissants de la vallée de la Lune avec ses traces blanches, non ce n’est pas du givre mais du sel. La seconde, la vallée de la Mort possède ce nom suite à une erreur de traduction, car à l’origine l’endroit s’appelait la vallée de Mars (Marte en espagnol). Nous sommes dans un décor extraterrestre…
En toile de fond c’est bien de la neige à 6000mètres d’altitude sur la cordillère des Andes et l’impressionnant volcan Licancabur, des images plein les yeux en admirant le coucher de soleil sur les Andes au loin et ses ombres chinoises sur la crête. On peut admirer les roches naturellement sculptées Las tres Marias. Nous ne sommes pas seuls !!! Au retour nous dinons à «la Estaka» ; aujourd’hui j’ai un an de plus alors nous levons notre verre de Pisco sour en chantant joyeux anniversaire. La journée n’est pas finie, départ en plein cœur du salar d’Atacama rencontrer Alain Maury, un astronome français installé ici depuis 2003. Pendant deux heures nous observons le ciel austral à l’œil nu puis au moyen de huit télescopes. La limpidité des cieux offre une vision unique de la voute céleste. En fin d’observation le chocolat chaud est le bienvenu ; le froid et la longue journée ont eu raison de nous. Mais quelle superbe journée pour mon anniversaire, découverte de paysages lunaires, un superbe coucher de soleil et pour finir la tête dans les étoiles, des milliers d’étoiles, même pas en rêve !!!! Quatre anniversaires et un superbe gâteau dans le deuxième groupe.
Après une bonne nuit et des images plein la tête départ pour le Salar d’Atacama à 2400 mètres d’altitude, un désert de sel, un lac asséché et recouvert de sel. La lagune Chaxa, réserve naturelle, abrite trois espèces de flamants roses (sur six au monde). Nous partons ensuite vers l’altiplano 4200 m d’altitude voir les lagunes Miscanti et Miniques , en marchant nous profitons du spectacle à couper le souffle (au propre comme au figuré) des lagunes couleurs émeraude, du jaune de la paja brava et des montagnes enneigées. Là nous apercevons des vigognes, sortes de petits lamas sauvages.
Après le déjeuner, découverte de Socaire, ses cultures en terrasse et ses deux églises aux toits de paille. Sur le chemin du retour le village de Toconao avec son église Saint Lucas au toit en bois de cactus. Pause souvenirs dans les quelques petites boutiques de la place. Vêtements en laine de lama et objets en bois. Une femme tricote avec des aiguilles en épines de cactus. Après quelques emplettes diner à La Casona.
Le lendemain départ à 5h30, après une heure trente de trajet nous arrivons sur le site des geysers del Tatio à 4200 mètres d’altitude, doudoune, collants et gants sont les bienvenus, la température est de moins deux degrés. Pourquoi si tôt ? Parce que les geysers jaillissent juste avant le lever du soleil et s’arrêtent vers 10 heures. C’est le brusque changement de température au lever du jour qui génère ce phénomène. Le site compte des dizaines de geysers dont la température est de 85 °. Il est possible de s’en approcher mais cela reste très dangereux, le deuxième groupe n’a malheureusement pas pu les voir, le site était fermé. La veille une personne s’est trop approchée et est tombée, cela lui occasionnant de très graves brûlures, elle est décédée le lendemain. La vapeur et le bruit sont spectaculaires. Un regret pas d’amateurs ni de temps pour un bain dans l’immense bassin d’eau chaude. Le très agréable petit déjeuner en plein air nous réchauffe un peu. Retour vers San Pedro d’Atacama avec plusieurs arrêts photos pour la faune et la flore. Nous nous arrêtons au petit village altiplanique de Machuca avec ses toits en paille, malheureusement l’église est fermée. Une touche de modernité avec les panneaux solaires sur les toits de paille. En bas le barbecue nous envoie de douces odeurs, barbecue de construction particulière mais très bien conçu qui nous donne des idées. Déjeuner à San Pedro au restaurant cafe Adobe. Embarquement à l’aéroport de Calama en direction de Santiago. Superbe coucher de soleil depuis l’avion.
Le lendemain lever tôt et direction Punta Arenas capitale de la Patagonie chilienne. Là changement de décor face au détroit de Magellan. Découverte de la ville avec la place d’Armes et son imposant monument en bronze représentant Magellan, la tradition veut que, les marins qui franchissent le détroit pour la première fois, embrassent le pied du Patagonien Onas situé à droite. La légende veut aussi que, quiconque embrasse ce pied, revient un jour à Punta Arenas. Pas de visite de la cathédrale, ce jour là il y avait une inhumation. Visite du musée régional Salesiano Maggiorino, créé en 1893 par des missionnaires salésiens ce musée expose sur quatre niveaux ses collections ethnographiques Il raconte la vie générale, l’histoire, la colonisation, la religion, la faune et la flore. Le monument dédié à la goélette Ancud est chargé d’histoire. Après un agréable déjeuner au Jekus route vers le nord et Puerto Natales en traversant les steppes de la Patagonie, leurs estancias et leurs troupeaux de moutons.
Le lendemain matin embarquement sur le « 21 de Mayo », nous naviguons pendant trois heures dans le fjord de la «ultima Esperanza» vers les glaciers Balmaceda et Serrano. Spectacle magnifique et au combien dépaysant. Le froid est cinglant mais nous sommes quelques uns sur le pont, profitant du superbe paysage. Le bateau s’approche le plus près possible pour nous laisser admirer les lions de mer. Des condors planent au dessus des falaises. A mesure que le bateau s’enfonce dans le fjord, les montagnes semblent se rapprocher et devenir de plus en plus élevées, les falaises se rapprochent, belles cascades. Nous débarquons pour une marche à travers la forêt qui nous mène jusqu’au superbe glacier Serrano. Des blocs de glace tombent dans le lac. Un verre de wisky est servi aux passagers, avec des glaçons du Serrano s’il vous plaît. Sur le retour nous déjeunons à l’estancia Perales, repas de grillades de variétés de viande très copieux et très bon. Avant de reprendre le bateau, pose photo pour le groupe. Le soir, dîner au restaurant Don Jorge.
Direction le parc national de Torres Del Paine d’une surface d’environ 200.000 hectares, arrêt shopping sur la route de la fin du monde. Des troupeaux de vigognes et de guanacos se laissent approcher. Situé entre le champ de glace (campo de hielo) et la steppe patagonienne, le parc national Torres del Paine recèle des paysages à couper le souffle, la faune et la flore sont très variées. L’UNESCO l’a classé « réserve de la biosphère » en 1978. Depuis le Mirador Los Cuernos, point de vue sur les fameuses tours granitiques, Torre Sur ou de Agostini, Central et Norte, respectivement 2850, 2800 et 2600 mètres. Mirador los cuernos et ses chutes d’eau superbes.
Déjeuner avec une vue imprenable face aux cuernos del Paine enneigées, ce sont les sommets les plus connus du parc offrant une palette de couleurs variées lorsqu’on a la chance, comme nous, de ne pas avoir de nuages ou de brume. Nous n’avons pas fini de nous émerveiller devant une nature si généreuse.
Le Lac Grey, avec ses 32 km², est un des plus beaux lacs du parc avec ses eaux aux tons gris entourées par des formations rocheuses spectaculaires. Le Glacier Grey s’étend sur 6 kilomètres de largeur et atteint plus de 30 mètres de hauteur. Passage difficile, pour certains, sur la passerelle qui mène à la plage de sable noir mais quelle récompense au bout du chemin. Nous restons sans voix devant ces icebergs immenses d’un bleu transparent, ils semblent tout proches mais en fait ils sont à 7 km du rivage.
La journée se termine par la visite de la grotte Milodon de 30 m de hauteur et 200 de profondeur. Elle doit son nom aux restes d’un animal préhistorique découvert en 1875. Une reconstitution grandeur nature du milodon accueille les visiteurs.
Nous quittons à regret la Patagonie et ses paysages d’une beauté à couper le souffle…
Avant de partir, un petit détour par la poste et la banque, heureusement nous avons des traducteurs dans le groupe. Nous traversons de vastes pampas desséchées et des arbres calcinés, restes de l’incendie de 2011 qui a détruit des milliers d’hectares à cause de l’imprudence d’un randonneur. Tout le long de la route de vastes estancias avec leurs troupeaux de moutons, nous nous arrêtons à l’estancia Rio Penitente pour une démonstration de tonte (vraiment pour les touristes). Le déjeuner pris sur place est très bon, heureusement car nous n’aurons pas de plateau repas servi à notre arrivée à l’hôtel à Santiago comme prévu. Nous retrouvons le deuxième groupe pour un bref échange. Les paysages et le coucher de soleil vus d’avion étaient superbes.
Le lendemain très tôt nous partons pour l’aéroport en direction de l’île de Pâques., l’une des terres habitées les plus isolées du monde dans le Pacifique à 4 800 km de Tahiti et à 3 760 km du Chili. En forme de triangle elle mesure seulement 12 km de large sur 24 km de long et compte 3800 habitants. Les premiers habitants de l’île appelaient leur pays Te Pito o Te Henua (le nombril du monde). Nous sommes accueillis à l’aéroport de Mataveri avec des colliers de fleurs. L’hôtel O’Tai se trouve dans un jardin tropical aux nombreuses variétés de fleurs, un endroit de charme à deux pas du port et du centre ville de Hanga Roa. Ici pas de vitesse excessive, elle est limitée à 20 km/h.
Nous commençons la visite de l’île par le cratère du Rano Kau, chaudron géant empli d’eau noire et de roselières vertes. Nous découvrons le village en ruine Orongo et le culte de l’homme oiseau, ce culte donnait lieu à des compétitions opposant les différents clans. Chaque année un représentant de chaque clan descendait la paroi rocheuse, plongeait dans la mer et nageait jusqu’à la petite ile de Motu Nui ; celui qui trouvait et ramenait sans le briser le premier œuf pondu sur l’ile devenait l’homme oiseau. Nous surplombons Moto Nui, Moto Iti et Motu Kau Kau, ce panorama reste pour moi le plus spectaculaire de l’île.
Il nous reste deux jours pour découvrir les centaines de statues de moais. Ces statues ont été taillées dans la roche volcanique de l’île, elles mesurent de 3 à 20 mètres de haut et pèsent entre 8 et 80 tonnes, elles avaient des yeux dont le blanc était taillé dans le corail et les pupilles en obsidienne noire présente sur l’île. Les moais incarnent les esprits des ancêtres. Il y a jusqu’à 15 moais érigés sur un seul ahu, c’est-à-dire une plateforme, ils tournent le dos à la mer. La plupart des moais ont été taillés dans la carrière de Rano Raraku, sur les versants du volcan restent 397 statues inachevées ou cassées. On y trouve le plus grand moai jamais sculpté Te Tokanga, il est encore relié à la roche, il mesure 21,60m et pèse 180 tonnes. Mais comment les Pascuans réussissaient t ils à leur faire parcourir jusqu’à 20 kilomètres avec des moyens rudimentaires ? Certains disent qu’ils faisaient glisser le moai sur des rondins qui roulaient sur des rails de bois, d’autres affirment que le moaï était debout et qu’on le faisait pivoter centimètre par centimètre à l’aide de cordes, ensuite on les dressait sur les ahus.
Certains moais sont coiffés d’un chapeau ou chignon (pukao) de couleur rouge. Reste un mystère : la destruction des moais, presque toutes les statues avaient été renversées ; depuis une trentaine d’années le gouvernement chilien a entrepris un travail de restauration, avec l’aide des scientifiques japonais, et c’est ainsi que de nombreux moais ont été redressés, c’est le cas pour les 15 moais de Ahu Tongariki, en 1960 ils avaient été dispersés à plus d’une centaine de mètres par un tsunami. Cet ahu est le plus grand de l’île avec une longueur de 150m. Les plus courageux d’entre nous font une marche vers le cratère Cantera avant l’agréable déjeuner de grillades sous la tente.
L’après midi nous découvrons la plage paradisiaque d’Anakena, plage de sable blanc sous un magnifique ciel bleu et les cocotiers, l’eau est très agréable pour la baignade. Sept moais se dressent sur Ahu Nau Nau et dominent la plage où le roi fondateur de l’île Hotu Matua aurait débarqué.
Visite du Ahu Akivi, il s’agit de l’un des plus anciens ahu, il se distingue des autres car les sept moais sont face à la mer. Puna Pau fût le haut lieu de la fabrication des Pukao, chapeaux de pierre ornant certain Moais.
Fin de la visite de l’île de Pâques non sans avoir contemplé le superbe coucher de soleil au bord de l’eau et les nombreux surfeurs. Le deuxième groupe qui malheureusement n’a pu voir les geysers aura droit à un très beau spectacle de ballets Kari Kari.
Le lendemain matin petit détour par la poste pour faire apposer le tampon de l’île de Pâques sur le passeport en souvenir de ce superbe séjour.
Déjà la fin du voyage et le retour vers Santiago dernière escale Chilienne.
De ce voyage nous garderons le souvenir de ces multiples paysages tous aussi beaux les uns que les autres, du désert d’ Atacama et de son ciel exceptionnellement limpide, de la Patagonie avec ses étendues à perte de vue, ses volcans enneigés, ses lacs majestueux, ses glaciers et ses icebergs et enfin de l’île de Pâques si mystérieuse.
© Copyright 2015 récit Nicole Requer
photos Nicole Requer, Monique Marcon
En bonus les couchers de soleil à Hanga Roa et les fleurs de l’île de Pâques