Ermitage

17 mai 2019

Lormont parc de l’Ermitage ou à la recherche des orchidées sauvages

Par un jour de mai annoncé très pluvieux, nous avons découvert  sans recevoir une seule goutte de pluie ce merveilleux parc trop souvent méconnu.

Notre guide passionnant Martial Théviot nous a entrainés dans une balade enrichissante en nous faisant partager sa passion de « dame » nature.

Passé le grand parc du château des Iris nous visitons l’étonnante ferme urbaine pédagogique, au milieu : d’ânes, d’agneaux, de chèvres, de poules

Puis après un périple le long d’un grand chemin nous entrons dans le parc et nous nous retrouvons pris sous le charme des nombreux et insolites points de vue panoramique donnant sur la rive gauche de la Garonne (pont Chaban, cité mondiale du vin, pont d’Aquitaine) à partir d’une falaise de plus de 60 Mètres.

La végétation devient de type méditerranéenne du fait de l’endroit protégé qui entraine un micro climat.

A chaque pas notre guide nous apprend les petits secrets des plantes que nous rencontrons.

Vient le temps pour nous de débusquer les premières orchidées sauvages: des orchis pyramidal, des orchis bouffon, des sérapias langue et pour finir en beauté des ophrys abeille qui miment à s’y méprendre le corps des abeilles femelles. Ah que la nature est bien faite !

N’oublions pas aussi la rencontre d’une jolie couleuvre enroulée sur elle-même à la croisée d’un chemin.

Nous descendons vers le lac tout bleu sous les coassements des nombreuses grenouilles qui peuplent le lieu. Martial avec son éternelle épuisette ne manque pas de nous rapporter quelques têtards et petits poissons qu’il va ensuite relâcher.

 La structure insolite le nuage est posée sur la rive. Elle fait partie des gîtes gratuits (sous réservation) de Bordeaux métropole.

 Si l’envie vous prends de vouloir passer une nuit dans un lieu insolite !

Un canard et ses petits batifolent.

L’eau d’une source cherche son chemin entre les pierres. Ces images bucoliques reflètent bien le côté serein et paisible de cet endroit magique.

Le temps passe bien vite et nous devons rentrer, les jambes lourdes et l’esprit léger, un peu fatigués certes mais tellement contents de cette belle découverte ……

 

 

Récit : Bernard Dessoit

Photos: Anne-Marie Boucher et Bernard Dessoit