Balade à Lormont en arrivant par le fleuve

Ce jour-là jeudi 28 Avril nous nous étions donnés rendez-vous à 11h quai de Queyries face à l’ancienne gare d’Orléans pour partir en « Batcub » réaliser une belle balade à Lormont.
Malgré les sempiternels problèmes de tram, embouteillages et travaux, les 38 adhérents inscrits à cette découverte étaient tous présents à l’heure prévue.
La traversée fût sereine, pimentée par les petites escales: Quinconces, hangars, cité du vin.
De nouveaux passagers montaient à bord ou en descendaient dans une bonne ambiance « goût vacances ».
Cela nous permit d’admirer :la majestueuse Garonne mordorée, longer le port de la lune, la cité du vin, le pont Chaban et celui d’Aquitaine.
Il était bientôt 12 heures lorsque nous arrivâmes au ponton de bas Lormont, le lieu de notre débarquement.
C’est tellement agréable de traverser la Garonne sur ce petit bateau … un ticket de tram suffit et on se sent en vacances lorsque le vent et le soleil nous rappellent à quel point il fait bon d’être à Bordeaux !

Le restaurant La Belle Rose

Sortant du catamaran nous avons débarqué dans ce charmant bistrot restaurant.
C’est une institution, situé en bord de Garonne, dans le vieux Lormont, à seulement quinze minutes du centre ville de Bordeaux, ce célèbre Bistrot La Belle Rose est une maison incontournable depuis 1890.
Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, c’est Emmanuelle Rey et son équipe qui dirige cet établissement depuis 2017. Ils nous ont accueilli avec sourires et gentillesse et permis de passer un agréable moment autour d’un excellent repas tout en saveurs et finesse.
C’est une cuisine classique et gourmande à base de produits frais.
La mascotte du lieu le chien « Hector » n’était pas présent dans la salle mais son portrait trônait encadré à l’entrée.

Le lavoir Blanchereau

Située sur la rive droite de la Garonne, porte de la métropole bordelaise, Lormont, 22.000 habitants, s’est développée en préservant les traces d’un passé toujours visible.
Ses nombreux atouts et son dévSeloppement innovant placent Lormont parmi les villes les plus dynamiques et ambitieuses de la métropole bordelaise.
Les sources d’eau multiples qui traversent la commune ont contribué au développement de lavoirs et de fontaines.
Ainsi Lormont a abrité jusqu’à huit lavoirs au début du XXème siècle pour seulement 4 000 habitants à l’époque.
Aujourd’hui il en reste cinq, les lavoirs Gélot, de Lissandre et Blanchereau étant les plus emblématiques de ce patrimoine hydraulique local.
Le lavoir Blanchereau est le plus ancien, ses origines remontant au XIVème ou XVème siècles.
Situé en contrebas de la rue du Général de Gaulle, il est resté en activité jusqu’en 1975.
A proximité se situent d’intéressantes maisons du XVIIème.
Le lavoir Blancherau, l’un des joyaux du patrimoine lormontais avait besoin d’une réhabilitation complète.Pour sa restauration, la Ville de Lormont a obtenu 60 000 euros de la la Fondation du Patrimoine de Stéphane Bern.
La commune, quant à elle, a participé à hauteur de 75 000 euros, et le Club des Mécènes a versé 10 000 euros. Le montant des travaux a été estimé à 255 000 euros.

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L’église Saint Martin

La présence de l’église est attestée depuis 1294. Construite sur les ruines d’une église romane à la fin de la guerre de 100 ans, au XVe siècle, l’église Saint-Martin conserve aujourd’hui sa splendeur, présef de deux travées et ses peintures murales récemment remises en état sont mises en lumière par les nombreux vitraux.
La décoration actuelle de l’église date de la période 1875-1900. La peinture murale qui couvre le sanctuaire et les deux chapelles, dédiées respectivement à la Vierge et à saint Joseph sont inscrites à l’Inventaire Général du Patrimoine Culturel.
En 1877, l’artiste-peintre bordelais Terral réalise les fresques dans les deux chapelles, commandé par le curé Fourcade (1869-1887). Puis, la commune et les paroissiens font recouvrir la totalité des parois intérieures et les piliers de fioritures peintes. Ces opérations d’embellissement sont financées grâce aux profits engendrés par l’expansion des chantiers navals et du commerce viticole.

• Dans le chevet on trouve cinq médaillons : (la Tétramorphe et l’Agneau mystique ).
• L’autel-majeur est l’œuvre de Bernard Jabouin et date de 1878.
• Deux autels, tabernacles et retables⁵ des chapelles de la Vierge et de saint Joseph.
• L’ensemble probablement commandé par le curé Tizon (1887-1913).
• Les onze vitraux de l’église sont l’œuvre de Gustave Pierre Dagrant, maître-verrier bordelais, et datent
• de 1877.
• Les donateurs sont des notables de la commune. La verrière de la première travée du bas-côté sud, représentante saint Louis a été restaurée en 1974 par Jacques Dupuy, peintre-verrier à Bordeaux.

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Pour nous L’association les amis du vieux Lormont  a orchestré avec brio la visite de ces 2 lieux emblématiques de cette ville.
Il nous restent encore beaucoup de choses à découvrir de cette belle cité au riche passé, mais il était déjà 16h15 l’heure de rentrer avec le dernier Batcub.
Une chose est sûre nous reviendrons à Lormont pour une prochaine découverte …..

organisation, récit et photos: Bernard Dessoit