sortie Périgord

 

 

     Trésors   du
        Périgord

 

En ce 14 février, jour de la saint Valentin, nous étions une bande de 51 personnes à partir tôt le matin pour une découverte des trésors du Périgord : la noix et la truffe.

Ce fut d’abord la visite d’un moulin (le moulin de La Veyssière à Neuvic) qui nous a réellement permis de se sentir en Périgord.
En effet ce moulin fondé vers 1560 a su conserver toute son authenticité. Depuis 1857, il appartient à la même famille, et a servi à la production de farine, de pain, d’huile de noix, de noisette et d’amande.
 Dès l’entrée, il flotte un parfum suranné dans ce bâtiment posé sur l’eau. La visite est commentée par la propriétaire qui nous entraine à la découverte d’un autre monde.

La fabrication de l’huile de noix commence par le broyage des cerneaux de noix, à l’aide d’une meule en silex de 500kg. Ensuite la pâte obtenue est chauffée pendant 45 minutes à 80 degrés dans une grande poêle en fonte. C’est une étape cruciale qui donnera tout son caractère à l’huile, car c’est la chauffe qui permet de libérer les arômes du fruit. Ensuite cette pâte est pressée sous une pression de 40 tonnes exercée par un vérin actionné par une pompe hydraulique. Et là, la magie s’opère… l’huile s’écoule fine, luisante et embaume l’air ambiant de son subtil et enivrant parfum.
Avant de partir, nous avons dégusté de l’huile de noix, de noisette, d’amande, goûté des toasts recouverts de préparation à base de noix, le tout arrosé, bien entendu, du fameux vin de noix du Périgord. Un régal !

Mais il faut  penser à la suite : un repas à la truffe locale (tuber melanosporum) dans une typique et authentique ferme auberge du Périgord.
Bien entendu dès l’apéritif, le goût de la truffe était déjà présent. Ensuite ce fut une succession de plats aussi étonnants et délicieux que beaux,  qui mettaient ce «  diamant noir » à l’honneur.
Le dessert, une création du chef Guillaume, fut unique : une  grosse pépite noire en chocolat fourrée d’une glace au champagne sublimée par le parfum délicat de ce champignon sauvage, quel délice !!!   
Toutes les bonnes choses ont aussi une fin et nous dûmes prendre le chemin du retour avec encore dans la tête les histoires racontées par le patron Bernard et le goût si subtil  du tuber melanosporum dans les papilles.

Ce fut une très belle découverte par une journée d’hiver ensoleillée.         

 

 

   Récit: Lilou Vigeolas
Photos: Anne-Marie Boucher